Les erreurs que font 80 % des sites d’entreprises en Suisse romande

Les erreurs que font 80 % des sites d’entreprises en Suisse romande

À première vue, tout va bien : le site est en ligne, les pages sont là, les couleurs sont jolies. Pourtant, il ne se passe rien. Pas de contact. Pas de visibilité. Pas de retour. Et derrière ce calme apparent se cache une réalité : votre site vous coûte plus qu’il ne vous rapporte. En Suisse romande, l’erreur n’est jamais brutale. Elle est silencieuse. Subtile. Invisible. Mais elle fait mal. Elle vous fait perdre du temps, de l’énergie, des clients, sans que vous sachiez vraiment pourquoi. En Suisse, on ne critique pas facilement. On ne dit pas “votre site n’est pas clair” ou “je n’ai pas compris ce que vous faites”. Non. On ferme l’onglet. On clique ailleurs. On choisit quelqu’un d’autre. À Lausanne, à Genève, à Montreux, la règle est simple : si votre site ne donne pas une impression de clarté, de rigueur et de professionnalisme dans les 10 premières secondes, vous êtes hors-jeu. Et vous ne le saurez jamais. Ce silence-là est la pire forme de perte.

Erreur n°1 : vouloir “un beau site” avant un site qui fonctionne

C’est la plus fréquente. Et la plus dangereuse. Beaucoup d’entreprises veulent un site “esthétique”, “moderne”, “graphique”. Et elles se retrouvent avec un site visuellement séduisant… mais inutilisable. Menus cachés, textes trop petits, animations qui ralentissent, informations difficiles à trouver. En Suisse romande, vos visiteurs veulent comprendre tout de suite ce que vous proposez, comment vous travaillez, et pourquoi ils devraient vous faire confiance. Le design ne doit jamais venir avant le message. Il doit le soutenir. Pas le camoufler.

Erreur n°2 : dire trop, trop vite, partout

“Bienvenue sur notre site”, “nos valeurs”, “notre histoire”… tout ça dès la première section. Résultat : personne ne comprend ce que vous faites vraiment. Vos visiteurs suisses cherchent des infos concrètes. Pas un roman. Ils veulent : qui vous êtes, ce que vous proposez, combien ça coûte (ou au moins l’idée), comment ça se passe, comment prendre contact. Si votre site commence par des phrases vagues, il donne l’impression que vous ne savez pas vous présenter. Et s’il y a trop de choses partout, ça fatigue.

Erreur n°3 : ignorer l’expérience mobile

C’est flagrant. On voit encore des sites suisses très sérieux, qui n’ont jamais été testés sur smartphone. Menus illisibles, blocs qui débordent, boutons minuscules, pages qui mettent 5 secondes à charger. C’est un cauchemar. Et c’est là que vos clients vous jugent. Car en Suisse, plus de 70 % du trafic se fait sur mobile. À Lausanne, à Genève, à Nyon, les gens cherchent en mobilité. Si votre site ne fonctionne pas parfaitement sur téléphone, vous perdez immédiatement en crédibilité.

Erreur n°4 : avoir un site “joli mais creux”

C’est propre. C’est design. Mais on ne comprend rien. Ou pire : on comprend, mais ça ne donne pas envie. Le site ne parle pas aux bons mots. Il ne rassure pas. Il ne répond à aucune vraie question. Il fait “présence” mais pas “impact”. Ce genre de site, on en voit des dizaines à Montreux ou à Neuchâtel : vitrines figées, froides, neutres, qui ne donnent ni émotion ni preuve ni envie de cliquer. Et dans un marché comme la Suisse, où la confiance se gagne en silence, ne pas dire assez, c’est déjà perdre.

Erreur n°5 : ne pas guider le visiteur vers une action claire

Votre site ne doit pas juste montrer ce que vous faites. Il doit guider le visiteur vers une action. Prendre contact. Demander un devis. Réserver un appel. Télécharger une brochure. Peu importe. Mais il faut une suite logique, claire, fluide. Sinon, les gens regardent… puis repartent. Et encore une fois, vous ne saurez jamais qu’ils étaient là. Sans CTA visible, vous perdez chaque jour des opportunités prêtes à passer à l’action.

Erreur n°6 : confondre “présence” et “impact”

Avoir un site, ce n’est pas “être présent sur internet”. C’est avoir un levier actif, un outil qui bosse à votre place. Un site qui vous aide. Qui attire. Qui transforme. Pas une carte de visite en ligne figée. Trop d’entreprises à Lausanne ou Genève ont un site “parce qu’il en faut un”, mais n’ont aucune stratégie derrière. Résultat : un site qui dort. Qui coûte. Qui freine.

Le problème, ce n’est pas le site. C’est ce que vous tolérez.

Tant que vous acceptez d’avoir un site moyen, vous bloquez votre croissance. Vous limitez votre visibilité. Vous affaiblissez votre image. Et pendant ce temps, d’autres — pas forcément meilleurs — captent vos clients. Simplement parce qu’ils ont un site plus clair. Plus rapide. Mieux pensé. Plus crédible. Chez Omena, on voit ces erreurs tous les jours. Et on les corrige. On est basé à Évian-les-Bains, mais on travaille avec des entreprises suisses tous les jours. Et on voit toujours les mêmes problèmes. Trop de texte. Pas assez d’arguments. Mauvaise structure. Zéro conversion. Sites jolis mais lents. Sites modernes mais creux. Et à chaque fois, les clients nous disent : “Je ne comprends pas, on m’avait dit que c’était un bon site.” Non. C’était un site correct graphiquement. Mais un site inefficace commercialement. Ce n’est pas pareil. Nous, ce qu’on construit, ce sont des sites qui servent. Qui convertissent. Qui rassurent. Qui reflètent le niveau réel de nos clients.

Conclusion : en Suisse romande, les sites moyens coûtent cher. Très cher.

Si vous êtes à Lausanne, à Genève, à Montreux, à Nyon, et que votre site ne vous apporte rien… c’est qu’il vous freine. En silence. Vous perdez des clients, sans bruit. Vous perdez du temps, sans retour. Et tant que vous ne le corrigez pas, vous resterez à un niveau en dessous de ce que vous valez. Un bon site ne règle pas tout. Mais un mauvais site empêche tout.